Une nouvelle vie découverte dans de l'eau bouillante ! L'amoeba de feu défie les limites de la vie dans l'enfer de Lassen Au cœur des chaudrons bouillonnants du parc national volcanique de Lassen – le plus grand terrain de jeu géothermique d'Amérique du Nord, les scientifiques ont allumé un mystère déroutant : un nouvel eucaryote unicellulaire, Incendiamoeba cascadensis, qui se reproduit à une température brûlante de 145°F. Surnommé « l'amoeba de feu de la chaîne des Cascades », ce maverick microscopique brise l'ancien plafond de 140°F pour les formes de vie complexes comme les amibes, les algues et les champignons. La candidate au doctorat Beryl Rappaport et son équipe de l'Université de Syracuse l'ont extrait des biofilms algaux du ruisseau Hot Springs, puis ont poussé les incubateurs de laboratoire à des températures infernales. Elle n'a pas seulement survécu, elle a prospéré, se multipliant à mesure que les températures augmentaient. « Les eucaryotes peuvent croître plus chaud que nous ne l'avons jamais imaginé », déclare Rappaport. Les bactéries et les tardigrades ont bravé des chaleurs plus intenses, mais pour les cellules portant un noyau – le plan de toute vie multicellulaire – cela renverse le scénario. Pourquoi ? Le séquençage du génome recherchera des protéines résistantes à la chaleur qui défient la dénaturation. Mais le véritable choc ? Cette découverte crie que nous ne connaissons pas les véritables limites de la vie. « Cela remet en question ce que nous pensons que la vie est capable de faire », ajoute Rappaport, « guidant les recherches d'anomalies extraterrestres sur Vénus ou les lunes glacées. » Lassen, le frère volcanique sous-estimé de Yellowstone, cache plus de secrets dans ses pots de boue et ses évents. Alors que Rappaport scrute les sources chaudes mondiales, une vérité éclate : les limites de la vie ? Ce ne sont que des illusions, attendant d'éclater. Qu'est-ce qui vient ensuite ; des amibes dans le magma ? Le pouls de la planète vient de s'accélérer.