La France vient de battre le record du monde de fusion nucléaire. Dans une avancée pour les recherches sur l'énergie propre, un réacteur de fusion nucléaire en France a atteint une combustion record mondiale à une température incroyable de 90 millions de degrés Fahrenheit (50 millions °C) – maintenue pendant plus de 22 minutes. Le 12 février 2025, le tokamak WEST a maintenu un plasma d'hydrogène stable pendant 1 337 secondes, pulvérisant le précédent record établi quelques semaines auparavant par le EAST de la Chine. C'est trois fois la chaleur brûlante du cœur du Soleil et quatre minutes de plus que le précédent repère de durée. Bien qu'il n'ait pas produit d'énergie nette, cet exploit met en lumière notre capacité croissante à imiter le processus stellaire qui alimente le cosmos. Au cœur de la fusion, on exploite la puissance des étoiles en écrasant des atomes légers comme l'hydrogène en hélium, libérant ainsi une énergie immense. Dans le Soleil, cela prospère au milieu d'une gravité écrasante et d'infernaux à 27 millions de °F (15 millions °C). Les ingénieurs terrestres, manquant d'une telle compression naturelle, s'appuient sur des dispositifs comme le WEST pour surchauffer le plasma à des niveaux extrêmes – bien au-delà des extrêmes solaires – tout en utilisant de puissants champs magnétiques pour le contenir. Le véritable défi ? Empêcher l'installation de se détruire sous ces conditions brutales. Le triomphe du WEST prouve que nous pouvons désormais stabiliser de tels plasmas brûlants pendant des périodes sans précédent, une étape vitale vers le projet ITER, l'entreprise de fusion la plus ambitieuse au monde actuellement en cours de réalisation. Si l'ITER et ses semblables réussissent, la fusion promet une énergie illimitée et écologique : zéro empreinte carbone, aucun danger de fusion, et des déchets à durée de vie minimale. ["Le réacteur français WEST bat le record de fusion nucléaire." Advanced Science News, 2025]