Les développeurs de logiciels professionnels ne vibent pas, ils contrôlent Le codage en mode vibe n'est pas la façon dont les développeurs expérimentés utilisent réellement les agents IA. Le terme a explosé en ligne. Les praticiens décrivent une expérience de flux et de joie, faisant entièrement confiance à l'IA, oubliant que le code existe et ne lisant jamais les différences. Mais que font réellement les professionnels avec des années d'expérience ? Cette nouvelle recherche enquête à travers des observations de terrain (N=13) et des enquêtes qualitatives (N=99) de développeurs expérimentés ayant de 3 à 41 ans d'expérience professionnelle. La découverte clé : les professionnels ne vibent pas. Ils contrôlent. 100 % des développeurs observés ont contrôlé la conception et la mise en œuvre du logiciel, quelle que soit la familiarité avec la tâche. 50 des 99 répondants à l'enquête ont mentionné qu'ils conduisaient eux-mêmes les exigences architecturales. En moyenne, les développeurs modifient le code généré par l'agent environ la moitié du temps. Comment contrôlent-ils ? Grâce à des instructions détaillées avec un contexte clair et des instructions explicites (12x observations, 43x enquête). Grâce à des plans écrits dans des fichiers externes avec plus de 70 étapes qui ne sont exécutées que 5 à 6 étapes à la fois. Grâce à des règles utilisateur qui imposent les spécifications du projet et corrigent le comportement de l'agent à partir d'interactions antérieures. Qu'est-ce qui fonctionne avec les agents ? Des tâches petites et simples (33:1 ratio adapté-inadapté). Un travail fastidieux et répétitif (26:0). L'échafaudage et le code standard (25:0). Suivre des plans bien définis (28:2). Écrire des tests (19:2) et de la documentation (20:0). Qu'est-ce qui échoue ? Des tâches complexes nécessitant des connaissances spécifiques (3:16). La logique métier (2:15). Écrire du code en une seule fois sans modification (5:23). S'intégrer à du code existant ou hérité (3:17). Remplacer la prise de décision humaine (0:12). Les développeurs ont évalué le plaisir à 5,11/6 par rapport à un travail sans agents. Mais le plaisir vient de la collaboration, pas de la délégation. Comme l'a dit un développeur : "Je fais tout avec de l'assistance, mais je ne laisse jamais l'agent être complètement autonome. Je lis toujours la sortie et dirige." L'écart entre les affirmations des réseaux sociaux sur des essaims d'agents autonomes et la pratique professionnelle réelle est frappant. Les développeurs expérimentés réussissent en traitant les agents comme des collaborateurs contrôlables, et non comme des travailleurs autonomes. Article : Apprenez à construire des agents IA efficaces dans notre académie :