J'ai réfléchi à cela et pourquoi la "peur de la mort" et "ne pas mourir" semblent résonner avec beaucoup de jeunes aujourd'hui. Les hommes et les femmes, pendant des millénaires, étaient presque universellement confrontés à la mort dans la vingtaine : les hommes à la guerre, les femmes en accouchant. La souffrance était inévitable et la mort une grande possibilité. Dans la trentaine, vous aviez abordé la question de votre propre mortalité, tout comme tout le monde de votre génération. De moins en moins de personnes traversent la vie en confrontant la mort tôt. L'inévitabilité de la mort ne disparaît pas, bien sûr, mais accepter sa propre mortalité se produit beaucoup, beaucoup plus tard, ou dans certains cas, pas du tout. Je suppose qu'une grande partie de la culture de l'anxiété découle de ce changement spécifique.

Je dirai que c'est quelque chose que j'ai vraiment commencé à remarquer chez les gens. Ont-ils affronté la mort d'une manière significative ? À la moitié de la vie, les différences deviennent vraiment apparentes.