Le mois dernier, une série de titres alarmants affirmait que l'IA "causait des ravages" sur les emplois aux États-Unis. Cela était basé sur le rapport Challenger Gray d'octobre, qui suit les licenciements annoncés. Ces titres étaient trompeurs ou carrément faux. Le rapport Challenger Gray de novembre précise que : 1. Le pic d'octobre était anormal. Novembre a chuté de 53%. 2. Seuls 6 280 licenciements annoncés en novembre étaient attribuables à l'IA. 3. Pour l'année en cours, l'IA n'a représenté que 4,7 % des licenciements totaux (et ce chiffre est probablement élevé car il est auto-déclaré — les PDG préfèrent blâmer l'IA plutôt que leur propre performance au travail.) Quoi que vous croyiez que l'IA fera à l'avenir, elle n'est pas une cause majeure de perte d'emplois actuellement. En fait, selon une nouvelle étude du Yale Budget Lab, l'IA n'a causé "aucune perturbation discernable" sur le marché du travail basé sur 33 mois de données après la sortie de ChatGPT. Au contraire, l'IA est actuellement responsable de jusqu'à la moitié de la croissance du PIB américain, y compris un boom des infrastructures qui a augmenté les salaires de nombreux travailleurs de la construction de 25 à 30 %. Le récit selon lequel "l'IA cause une perte massive d'emplois" n'a aucune preuve pour le soutenir.