L'Europe n'est plus un incubateur pour la technologie. C'est un péage pour l'ingéniosité américaine. Google a désormais une ligne dédiée dans ses rapports trimestriels pour les "amendes de la Commission européenne." Au 30 septembre, ce chiffre a atteint 10,5 milliards de dollars. Pensez à ce que représente ce changement psychologique : les pénalités réglementaires sont devenues si fréquentes et massives qu'elles sont désormais considérées comme une dépense opérationnelle standard, comme le loyer ou les salaires. Alors que les États-Unis et la Chine dépensent des milliards en R&D pour la prochaine génération d'IA, l'UE consacre son énergie à un modèle économique basé sur les amendes. Ils ne réglementent pas pour protéger les consommateurs ; ils réglementent pour capter des revenus d'un jeu qu'ils ont déjà perdu. Lorsque les amendes deviennent "normales," l'innovation a déjà quitté le bâtiment.