L'historien Thomas Hughes a soutenu que les technologies sont malléables lorsqu'elles sont jeunes, puis se durcissent. En ce moment, nous sommes encore en train de façonner l'IA, ou du moins elle est façonnée par nos institutions, nos normes et nos cas d'utilisation. Finalement, ces systèmes construisent une dynamique propre. C'est pourquoi les choix d'aujourd'hui comptent.

Nous n'avons pas besoin que l'IA ait littéralement une autonomie pour que le système construit autour de l'IA ait sa propre dynamique et direction. C'est une des raisons pour lesquelles je m'inquiète que tant de critiques de l'IA se contentent d'attendre que l'IA disparaisse. Cela ne va pas se produire et ils passent à côté d'une fenêtre critique.