Il est devenu extrêmement populaire de se laisser aller au pessimisme ces derniers mois, en partie parce que beaucoup d'entre nous croient à juste titre que les Républicains à DC ne comprennent tout simplement pas l'heure qu'il est, et en partie parce que la nature du discours en ligne en général alimente une sorte de névrose qui génère un état d'esprit autodestructeur. Mais un peu de perspective ici est nécessaire, car je veux que vous imaginiez quelqu'un, sans parler du Président des États-Unis, déclarant en 2012 qu'il a l'intention de mettre fin à toute migration en provenance du Tiers-Monde et que "seule la MIGRATION INVERSÉE peut pleinement guérir cette situation." La fenêtre d'Overton a changé. Cela ne garantit pas la victoire, mais cela permet de mener un combat en premier lieu. Et il n'y a pas eu de véritable bataille sur la politique d'immigration qui n'ait pas porté sur "combien de migrants supplémentaires devrions-nous faire venir ?" depuis le début du 20ème siècle. Nous ne débattons plus de la liberalité de notre politique d'immigration. Nous débattons maintenant, enfin, de qui appartient à ce pays et qui n'y appartient pas. Pour ceux qui sont impliqués dans la politique depuis plus de 10 ans, nous manquons presque de mots pour décrire à quel point ce changement est monumental.